Collection « Versions françaises »
- - - - - - - - - -
Résumé
Solitudes (1613-1614), le grand poème lyrique de Góngora, est un texte d’une difficulté notoire, riche en audaces et à la subtilité ardue. Les deux premiers chants, inachevés, « Solitude des champs » et « Solitude des rivages », nous entraînent loin de la cour et des villes. Cette traduction inédite s’efforce de restituer toute la surprenante nouveauté de l’œuvre et d’en faire entrevoir la splendeur et la modernité.
Édition bilingue et nouvelle traduction commentée
- - - - - - - - - -
L’auteur et le traducteur
Luis de GÓNGORA y Argote (1561-1627) était déjà considéré en Espagne comme le plus grand poète de son temps lorsqu’il composa les Solitudes, dont les quelque 2 000 vers déclenchèrent d’interminables polémiques. Porté aux nues et exécré, devenu pendant deux siècles le poète maudit de son pays, il fut remis en honneur par la jeune génération en 1927 et, depuis cette date, il n’a cessé d’être l’objet d’un culte toujours aussi vivant.
Ancien élève de la rue d’Ulm, agrégé d’espagnol, professeur émérite à l’Université Jean-Jaurès de Toulouse, Robert JAMMES a consacré l’essentiel de ses recherches et de ses publications à Góngora. Ses Études sur l’œuvre poétique de Luis de Góngora (1967, trad. esp. 1987) et son édition des Soledades (1994) font autorité.
- - - - - - - - - -
Sommaire
Avant-propos
Soledades – Solitudes
Dedicatoria. Dédicace
Soledad Primera. Première Solitude
Soledad Segunda. Seconde Solitude
Version en prose et notes
Dédicace
Première Solitude
Seconde Solitude
Première rédaction des Solitudes
Postface : Les Solitudes en toute simplicité
I. Éclaircissements préliminaires
II. Résumé
III. Le récit
IV. Le pèlerin
V. La langue poétique des Solitudes
VI. Le style
VII. L’indignité du sujet
VIII. L’inachèvement des Solitudes
Appendices
I. La quatrième Solitude
II. Brève note sur la versification
Aperçu bibliographique